The Dead Of Boooks,

Chapter -1-

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Allis élue !
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Les livres ont commencé à mourir à la fin du XXIe siècle..
A mes yeux, leur agonie a vraiment débuté ce soir d'été où trois délégués de l'Académie européenne sont venus frapper à ma porte.
Je me souviens de ce moment- là comme si c'était hier. La nuit venait de tomber sur Paris, une nuit viollette et limpide : l'année précédente, on avait interdit les rues à tous les véhicules non prioritaires, si bien que du 27e étage de mon petit appartement, je pouvais apercevoir à l'horizon les étoiles qui se mélaient aux lumières de la ville.
Comme tous les soirs, je m'étais installée face à mon ordinateur pour me mettre en relation avec Mondaye.
J'avais faut la connaissance de Mondaye sur le web, par hasard, l'été dernier ; nous communiquions désormais chaque soir à la même heure, dans un salon particulier - un salon sans images de synthèse qui nous permettait de dialoguer. Mondaye n'avait jamais raté un rendez-vous . Ce soir là, j'étais trés impatiente qu'elle se branche ; j'avais une grande nouvelle à lui annoncer . Mais à vingt heures une, l'écran restait toujours muet. Soudain des lettres s'affichèrent :
Mon : Hi, Allis ! J'ai 1mn de retard. sorry,
Allis : Aucune importance, je suis ravie de te retrouver tu vas bien ?
Mon : Tt est ok, et toi ?
Allis : J'ai toujours peur que tu ne te branches pas tu sais, tu es ma seule amie.
Mon : La seule ? Branche toi sur les salons collectifs ! Tu te feras 1000 amis Allis ! Nous sommes trés nbrx sur le web.
Allis : Pas question, J'aime ma solitude, j'écris, je lis, je ne fréquente le web que pour toi,
Mon : Ecoute, j'ai un correspondant trés sympa, vendredi, vx - tu son num code ?
Allis : Non. N'insiste pas, c'est inutile.
Il y eut un long silence - c'est à dire que dix secondes s'écoulèrent avant que le texte de Mondaye ne s'efface pour être remplacé.
Mondaye : La vérité Allis, c'est que tu es une Lettrée.
Allis : Ton accusation ne tient pas, Mondaye, une vrais Lettrée se brancherait-elle chaque soir ?

C'était vrais, les Lettrés boudaient le résau. Le web était fréquenté par les ennemis des Lettrés : les fous d'informatique, les étranges Hommes Ecrans, et autres Zappeurs hors la loi.
Lettrée je l'étais, mais ma situation particulière m'avait depuis longtemps rompue aux technologie utilisées par ces Zappeurs qui ne m'effrayaient pas... Et Mondaye , qui était elle ? D'elle j'ignorais tout : son âge, son lieu d'habitation, ses habitudes... Elle pouvait aussi bien habiter aux Etats Unis au Québec, Aux Antilles, ou en Nouvelle Russie ! Mondaye nétait surement un nom de code que mon amie n'employait que pour se brancher. Moi je n'avais jamais sondé à me cacher sous un pseudonyme.
Mondaye : Perdonne-moi Allis. La vérité, c'est que je suis aussi très flattée de connaitre une écrivaine.
Allis : La vérité, c'est que je suis trés excitée d'être l'amie d'une Zappeuse.
Mondate de releva pas. Elle n'était pourtant pas une Zappeuse comme les autres, : les vrais Zappeurs ne se préoccupaient guère e littérature.
Mondaye : Parle moi de ton livre, il parait qu'il se vend bien ?
Allis : Mieux que cela ! Tu l'as acheté ?
Mondaye : PArle moi de ton libre, Allis,

Je soupirai. J'étais déçue. Depuis trois mois, mon romain était un succès de librairie. LEs ventes ne cessaient de grimper. LEs critiques étaient excellentes.
Mais Mondaye était la seule personne au monde dont j'attendais l'avis. Et elle n'avait pas lu mon livre. Je pianotai.
Allis : " Nous sommes mieux que des personneages de fiction. Car sous tes yeux, nous allons prendre vie. Oui, c'est déjà trop tard, grâce à toi , lecteur, nous existons... "


Ouap, rien d'extraordianaire au début...